Une enseignante relevée de ses fonctions pour avoir brûlé la photo d’une élève à Black Lake 

Une enseignante de la Polyvalente de Black Lake à Thetford Mines a été relevée de ses fonctions mercredi pour avoir brûlé la photo d’une élève vivant avec une déficience intellectuelle. L’événement capté sur vidéo se serait produit à l’intérieur de l’établissement en présence de plusieurs collègues.

Dans l’enregistrement obtenu par TVA Nouvelles, on entend l’enseignante dire « On brûle la tuque à [nom de l’enfant]! On brûle! » ainsi que des rires alors qu’elle se promène d’un local à un autre avec l’image de l’enfant en train de brûler au bout de ses doigts.

Selon les informations de TVA Nouvelles, il s’agirait d’une mauvaise blague relativement à différentes péripéties vécues par l’élève avec sa tuque depuis le début de l’hiver. 

Dans une lettre envoyée aux parents, le directeur de la Polyvalente de Black Lake, Jean-Pierre Marceau, informe qu’un membre du personnel a commis une erreur de jugement que l’organisation ne cautionne pas. « Il [le membre du personnel] a été relevé de ses fonctions et une enquête administrative est en cours. Certaines personnes seront rencontrées à cet effet. Une élève et sa famille se trouvent bien malgré eux dans la tourmente et nous leur devons tout le respect auquel ils sont en droit de s’attendre de notre part. Il importe de mentionner que la sécurité et les services offerts à l’élève ne sont aucunement compromis. »

Rejoint par le Courrier Frontenac, le directeur général du Centre de services scolaire des Appalaches, Jean Roberge, a déploré la situation. « Les gestes que l’on peut apercevoir sur la vidéo sont inacceptables. Nous prenons la situation très au sérieux. C’est pour cela que nous avons agi rapidement pour nous assurer que les choses fonctionnent bien à la Polyvalente de Black Lake. Les parents de l’élève ont été rencontrés par la direction de l’école et j’ai également communiqué avec eux. »

Il a dit ignorer à quel moment l’événement s’est produit, tout en précisant en avoir été informé seulement mercredi matin. M. Roberge a ajouté qu’aucun élève n’était présent lorsque la photo a été brûlée. 

L’enseignante impliquée sera rencontrée. En raison de l’enquête en cours, Jean Roberge n’a pas souhaité commenter davantage la situation.