La générosité au rendez-vous à East Broughton
Le centre d’entraide Le Spot d’East Broughton pourra compter sur un peu plus de 12 000 $ afin d’offrir aux familles dans le besoin demeurant sur son territoire un complément alimentaire pendant la période des Fêtes.
L’organisme a reçu un montant de 5525 $ découlant de la guignolée organisée par le Service de sécurité incendie d’East Broughton et de Sacré-Cœur-de-Jésus le 2 décembre dernier. Il s’agit d’une augmentation si l’on compare aux 4717,53 $ récoltés en 2022.
Le comité organisateur de la Grande démolition d’East Broughton a quant à lui remis 3500 $ en cartes-cadeaux, soit 1000 $ de plus que l’année précédente. De plus, les responsables du Spot ont amassé une somme de 840 $ lors d’une collecte réalisée dans le stationnement du bureau municipal et à l’occasion du Marché de Noël de la cabane qui avait lieu à la fin du mois de novembre.
Enfin, un montant de 2290 $ provenant de dons de citoyens en ligne ou par chèque a aussi été comptabilisé.
« En raison du contexte économique, nous avons été étonnamment surpris de la générosité des gens puisque nous avons également reçu plus de dons en denrées. Nous avons beaucoup entendu parler dans les médias de la hausse des demandes d’aide alimentaire. Je pense que cela a fait en sorte de conscientiser et de mobiliser les gens à donner davantage », a mentionné au Courrier Frontenac la coordonnatrice communautaire Caroline La Fontaine.
L’an dernier, l’organisme avait distribué un total de 25 paniers de Noël. « En date du 8 décembre, nous sommes rendus à 33 demandes, mais la période d’inscription n’est pas terminée. Nous nous attendons à devoir en préparer 40 et possiblement nous rendre à 50. »
Pour une personne seule ou un couple, la valeur du panier de Noël varie entre 200 $ et 250 $, puis autour de 300 $ pour une famille. « Il y a suffisamment de denrées pour avoir un bon repas garni du temps des Fêtes. Il y a de tout, autant des protéines que des desserts », a dit Mme La Fontaine.
Par ailleurs, cette dernière espère avoir de bonnes nouvelles en 2024 puisque son organisme, qui vient en aide aux plus démunis, lutte lui-même pour sa survie. Son financement est assuré jusqu’en mars prochain et sa reconduction tarde à se confirmer. « Nous espérons un miracle, qu’il y ait un mécène ou une enveloppe budgétaire qui nous permettra de continuer à œuvrer », a-t-elle conclu.