Atteinte d’un cancer du cerveau, la Thetfordoise Nathalie Rahill demande l’aide du public

La Thetfordoise Nathalie Rahill demande l’aide du public afin de soutenir financièrement sa famille. La femme de 45 ans a appris en août dernier qu’elle est atteinte d’un cancer du cerveau. Elle doit faire de nombreux déplacements pour suivre un plan de traitement de chimiothérapie de 12 semaines à l’Hôtel-Dieu de Lévis.

En entretien avec le Courrier Frontenac, elle a confié avoir commencé à ressentir des malaises le printemps dernier. « J’ai eu la chirurgie bariatrique en septembre 2023. À partir du mois d’avril, je me suis mise à être plus épuisée. Je pensais que c’était de la fatigue accumulée au travail ainsi qu’un manque de vitamines en raison de mon opération. »

La situation s’est mise à empirer au début du mois de juillet. « Je suis allée chez des amis et les gens me demandaient si j’étais saoule. Pourtant, ce n’était pas le cas. Je me sentais plus faible et mon côté droit commençait à faire des siennes. J’ai par la suite été consulter en clinique et on m’a dirigée vers l’hôpital. À ce moment, on pensait que j’avais une sclérose en plaques. J’ai attendu jusqu’au mois d’août pour voir un neurologue. J’ai passé une deuxième IRM (imagerie par résonance magnétique) et le 21 août, j’ai appris que c’était réellement le cancer du cerveau, plus précisément un lymphome. Il est situé dans mon tronc cérébral. Ce n’est pas opérable. La bonne nouvelle est que je n’ai pas de métastases », a-t-elle dit.

Ce fut évidemment une onde de choc pour elle, mais également pour ses trois enfants, Jonathan (12 ans), Éliza (15 ans) et Jacob (17 ans), ainsi que son mari Éric, qui l’accompagnent et l’appuient dans cette épreuve.

Nathalie Rahill a amorcé à la fin août d’importants traitements à l’Hôtel-Dieu de Lévis. « Actuellement, je fais trois chimiothérapies différentes. Je rentre à l’hôpital le lundi et si tout se passe bien, je retourne à la maison le vendredi pour une période de deux semaines, puis je recommence. Je suis rendue à mon deuxième cycle sur quatre. Franchement, je réponds très bien aux traitements. J’ai quelques effets secondaires, mais je réagis bien », s’est-elle réjouie. 

Prochainement, la Thetfordoise devra se rendre dans un centre hospitalier de Québec pour le prélèvement de cellules souches en vue d’en faire la culture. « Une greffe est prévue en novembre avec un gros traitement de chimiothérapie qui devrait donner un coup fatal au cancer. »

Mme Rahill a rencontré trois oncologues et le pronostic est positif. « Ils ont confiance que je puisse m’en sortir. J’ai 45 ans et je suis en forme. On m’a dit qu’il y a entre 70 % et 80 % de chances que le cancer ne revienne pas par la suite. C’est encourageant. D’ailleurs, j’ai un bon cercle d’amis qui me soutient sur le plan moral. »

Une campagne de sociofinancement sur la plateforme GoFundMe est en cours afin d’aider Nathalie Rahill et sa famille à couvrir une partie des frais médicaux pour les traitements et les nombreux déplacements loin de la maison. Comme elle travaille dans le milieu communautaire, elle n’a pas d’assurance salaire. 

Au moment d’écrire ces lignes, 12 570 $ avaient été amassés sur un objectif de 30 000 $. Il est possible de faire un don à l’adresse suivante : https://gofund.me/18775ae8