Malgré l’absence de sondages, Christine Gilbert voit une chance réelle de l’emporter
La candidate Christine Gilbert estime que l’enthousiasme qui entoure les rencontres et les activités de Québec solidaire dans la circonscription montre que la population de Lotbinière-Frontenac perçoit de plus en plus son parti comme la principale alternative à la CAQ.
La campagne de désinformation de la CAQ envers Québec solidaire au Cégep de Thetford en est une preuve supplémentaire selon elle. « Je crois que la balle est dans le camp des indécis, qui semblent plus nombreux et nombreuses que jamais avec la présence de cinq partis », affirme la candidate solidaire.
Malgré l’absence de sondages dans la circonscription de Lotbinière-Frontenac, qui rend plus difficile de savoir où en est la course entre les différents partis, Christine Gilbert indique qu’elle voit trois partis qui peuvent possiblement l’emporter le 3 octobre en fonction des échos du terrain et aussi des données à l’interne. « Québec solidaire en fait partie. L’appréciation de notre travail augmente chaque jour. »
Pour la candidate, c’est désormais une véritable possibilité que la population de Lotbinière-Frontenac lui fasse confiance le 3 octobre.
Alors que la campagne se termine sous peu, Christine Gilbert est très satisfaite du travail qu’elle a accompli avec son équipe. « On a réussi à rassembler plus d’une centaine de bénévoles, jeunes et moins jeunes, qui ont donné de leur temps, car ils et elles croient qu’au Québec on peut aspirer à mieux. On peut aspirer à une société où l’on met l’humain et l’environnement au cœur des décisions politiques. »
Un projet de société
Québec solidaire a un projet de société, une vision de ce que pourrait être le Québec, soutient-elle. « On veut lutter contre les changements climatiques pour prendre soin des jeunes et des générations futures. On veut prendre soin des aîné.e.s qui ont bâti le Québec et qui auront des besoins grandissants à court et moyen terme. On veut donner plus de support aux familles. On veut prendre soin des gens qui prennent soin des gens, freiner l’exode du personnel du système public auquel on assiste et aussi mieux soutenir le communautaire qui porte à bout de bras toutes les conséquences des crises que la société vit actuellement. On veut soutenir nos agriculteurs et agricultrices qui, eux aussi, sont à bout de souffle. On veut redonner plus d’argent aux municipalités, car la décentralisation est une valeur clé pour Québec solidaire. Bref, on veut une société plus humaine, plus solidaire, plus verte », résume brièvement Christine Gilbert.
« À Québec solidaire, on veut éteindre les feux à court et moyen terme, mais ce qui nous différencie c’est qu’on vise toujours à mettre en place des solutions pour améliorer la situation à long terme », souligne la candidate solidaire.
Ayant travaillé une dizaine d’années en entreprises privées avant de devenir professeure en comptabilité à l’université, elle sait que c’est la même chose dans le monde des affaires. « Il faut avoir une vision à long terme afin d’anticiper et d’être en avance sur les autres et c’est exactement ce que propose Québec solidaire pour le Québec », assure-t-elle.
Le 3 octobre : un vent de fraîcheur
Christine Gilbet pense pouvoir rallier les gens. « C’est une qualité importante dans un monde où on tente de nous diviser. J’aime voir ce qui nous rassemble, nos valeurs communes et construire à partir de ces fondations. Si je suis élue le 3 octobre prochain, je m’engage à rassembler une équipe qui saura continuer dans cet esprit et faire avancer les intérêts de la région. »
Elle croit avoir démontré durant la campagne ses qualités d’écoute, d’empathie, d’analyse et à bien des égards, de quelle manière elle sera une voix forte pour la région à l’Assemblée nationale. « Les gens apprennent à nous connaître et adhèrent de plus en plus à notre vision de la société parce que dans le fond, on partage les mêmes valeurs humaines. Québec solidaire est le seul parti qui amène de nouvelles façons de faire la politique et ça, les gens le remarquent et apprécient ce vent de fraîcheur ».
Mme Gilbert souligne avoir, entre autres, rencontré les producteurs et productrices agricoles, les propriétaires forestiers, les représentants du monde des affaires, le communautaire, les élus municipaux, les travailleuses de la santé et bien d’autres acteurs et actrices de la société. « Ce qui ressort de ces mois de travail de terrain et qui est intéressant, c’est qu’actuellement, les besoins s’alignent et que Québec solidaire représente l’option de vote privilégiée de gens provenant de différents milieux, et ça, ça m’a donné beaucoup d’énergie durant la campagne ainsi qu’à toute mon équipe », conclut-elle.