Yohann Beaulieu souhaite amener la vision de la jeunesse
À seulement 18 ans, Yohann Beaulieu, sera probablement l’un des plus jeunes candidats aux prochaines élections provinciales. Celui qui représentera le Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Lotbinière-Frontenac voit sa situation comme une opportunité d’amener la vision de la jeunesse.
«Devenir député n’est pas un travail pour lequel il y a une formation. Ça prend seulement des connaissances et une tête sur les épaules. La jeunesse représente de nouvelles idées», a affirmé le candidat en entrevue avec le Courrier Frontenac.
Présentement étudiant en sciences humaines, profil politique, au Cégep de Thetford, Yohann Beaulieu a décidé de se lancer dans la course pour une question de convictions. «Si on veut que les choses changent, il faut prendre les mesures pour que cela arrive.»
Le Parti québécois était celui qui convenait le mieux à sa vision. «À la base, j’ai des idées de gauche. J’aime le principe que ce soit le parti des services et des régions. J’aime bien les idées de réinvestir et d’améliorer la vie des gens. On ne peut pas gérer une société juste en se basant sur des chiffres, il faut s’occuper du côté humain», a soutenu le candidat péquiste.
Parmi les sujets qu’il compte mettre de l’avant durant cette campagne, il y a évidemment celui de la souveraineté, mais aussi celui de la réutilisation des résidus miniers. «Nous sommes prêts à appuyer les projets s’ils sont sécuritaires pour la santé des gens. Nous sommes aussi au courant que la Ville de Thetford Mines doit payer plus cher pour les travaux d’infrastructures routières. C’est une situation injuste.»
La gestion de l’offre, que défend son parti, est également un sujet qu’il compte amener lors de cette campagne. Il a mentionné avoir l’intention de participer aux débats qui seront organisés dans la circonscription.
Se rapprocher des gens
Questionné par rapport à l’opinion de lecteurs ayant l’impression que les petites municipalités sont délaissées par les candidats, Yohann Beaulieu a notamment souligné qu’il était un peu tôt dans la campagne. «Nous n’avons pas encore fait notre tournée. Il reste un mois. Nous allons y aller, nous ne les oublions pas.»
Lors des dernières élections, le PQ n’a pas très bien fait dans la région en terme de votes. Pour changer cela, le candidat croit que le parti doit se rapprocher des gens. «Nous voulons aussi faire une campagne pédagogique. Il y a des choses qui se disent qui ne font ni queue ni tête. Bien expliquer, une campagne plaisante sans négativité, c’est là-dessus qu’on s’enligne. On veut changer l’image», a conclu Yohann Beaulieu.