Une BD et des capsules pour contrer l’intimidation
Après plusieurs mois de travail et d’ajustements, la bande dessinée (BD) et les capsules vidéo, crées par l’organisme Se parler… D’Hommes à Hommes et visant à contrer l’intimidation chez les jeunes, sont maintenant prêtes à être utilisées.
«Lorsque nous avions lancé la bande dessinée (BD) il y a deux ans, nous avions dit qu’éventuellement nous voulions avoir un contenu vidéo sous forme de capsules. Celles-ci permettent de travailler en groupe, donc avec la BD, elles se complètent bien», a expliqué l’agent de développement à l’origine du concept, Mario Dufresne.
Conçus pour être accessibles aux jeunes entre 12 et 17 ans et destinés aux intervenants jeunesse, ces outils se veulent un mélange ludique et didactique permettant d’aborder les questions relatives à l’intimidation d’une manière dynamique qui pourra plaire aux adolescents, tout en les sensibilisant.
«Dans un premier temps, nous allons essayer d’aller les faire approuver par les commissions scolaires au niveau provincial», a indiqué la directrice de Se parler… D’Hommes à Hommes, Marie-Claude Gagné. Les outils pourront par la suite être proposés aux directions des écoles.
Les textes de la BD ont été écrits par la clientèle de la Maison des jeunes de Thetford, ainsi que par les élèves de la Polyvalente de Thetford et du A.S. Johnson High School. Les illustrations sont l’œuvre de Keven Jones, jeune dessinateur de mangas (BD japonaise) ayant lui-même vécu de l’intimidation lorsqu’il fréquentait la polyvalente.
Le projet de capsules a été rendu possible grâce à la Fondation Jean-Dupéré qui a consenti un montant de 10 000 $. Leur réalisation a été effectuée par la Télévision communautaire de la région des Appalaches (TVCRA). Cette deuxième phase a réuni des jeunes de la Polyvalente de Disraeli, du Cégep de Thetford, ainsi que de la Maison des jeunes de Thetford. Des experts y ont aussi participé, dont le sergent Yves Simoneau de la Sûreté municipale, le directeur du regroupement À cœur d’homme Rémi Bilodeau, Cathy Tétreault du Centre Cyber-aide et Carol-Ann Gagné, psychoéducatrice à la Commission scolaire des Appalaches.