Un projet d’envergure en développement au Mont Adstock
Un important projet de développement au Mont Adstock a été présenté, le lundi 17 juillet, au chalet du Club de golf devant une salle de plus de 140 personnes. Le Domaine Escapad nécessiterait en effet des investissements de 26 à 28 millions $.
Il prévoit la construction de 280 micro-chalets, 120 chalets, un hôtel de 40 chambres, 150 places de camping, ainsi qu’un un Club House incluant restaurants et salles de réception. Le projet amènerait également une plus grande diversité d’activités dans ce secteur comme une piscine et jeux d’eau, un parcours arbre en arbre, des pistes de randonnée et plusieurs autres.
Les promoteurs derrière ce projet sont quatre hommes d’affaires de l’extérieur de la région, soit le Beauceron David Poulin, Alain Roy de Pharmalab, Richard Powers et Doris Beaulieu. «Ça fait 35 ans que je fais des projets pour d’autres. Cette fois-ci, j’ai décidé de travailler pour moi. Le secteur nous a été présenté par des connaissances. Je suis venu avec ma famille et nous sommes tombés en amour avec la montagne. Il y a déjà plusieurs loisirs, mais il reste à ajouter de l’habitation et davantage d’activités», a expliqué M. Beaulieu.
Les terrains visés pour la construction sont situés au bout du 16e trou, en bordure du parcours de golf. Ils appartiennent au Club et à un particulier, mais des ententes ont déjà été signées. Leur acquisition est cependant conditionnelle à l’obtention des permis pour faire le développement.
«Toutes les analyses environnementales sont faites et nous avons l’appui de la Municipalité. Nous savons que c’est possible de faire le projet. Il reste à dessiner le plan pour y mettre un coût véritable et après cela on pourra avancer», a poursuivi Doris Beaulieu.
Ce dernier a admis que le groupe de promoteurs aura besoin d’appuis financiers. «Nous ne sommes pas encore allés de l’avant pour avoir d’autres partenaires parce que nous attendons d’avoir tous les permis. Nous aimerions que ce soit des gens du secteur si possible. Notre groupe vise à détenir 50 % des parts du projet.»
Le promoteur a mentionné au cours de la présentation qu’une rencontre avait déjà eu lieu avec les propriétaires de la cache du Domaine à Thetford Mines. «La discussion a été très positive. Notre but est de se tenir au courant de nos activités pour se compléter et non se doubler. Nous voulons travailler avec eux pour majorer l’ensemble des services que nous pourrions offrir. Ils nous même donné de bonnes idées. Vraiment, nous sommes enchantés par leur collaboration.»
La Municipalité appelée à collaborer
Rencontré à la suite de la présentation, le maire d’Adstock, Pascal Binet, se disait heureux de la réaction des gens présents. «Il y a tellement eu de promesses avec cette montagne qu’avec le temps cela a créé de la méfiance. M. Beaulieu a une approche très humaine. Lui et ses partenaires voulaient savoir si les gens d’Adstock étaient enchantés de ce projet pour qu’après ils continuent à faire les démarches. La réception a été bonne ce soir», a-t-il souligné.
Par ailleurs, la collaboration de la Municipalité sera nécessaire dans ce développement, mais pas du point de vue financier. «Ce sera plutôt notre expertise qui sera mise à contribution pour la voirie, les chemins, le traitement des eaux et l’aqueduc», a précisé M. Binet.
Plusieurs étapes restent toutefois à franchir avant la première pelletée de terre. «Les promoteurs croient que dans un horizon de cinq ans, le projet pourrait être mené à terme. Donc, peut-être que l’an prochain, les premiers permis de construction seront émis. Le schéma d’aménagement devra être modifié. Tout cela pourrait prendre de huit à dix mois à régulariser», a renchéri le maire.
Lors de la présentation, quelques questions ont été posées quant au dérangement que cela pourrait provoquer pour l’environnement et les citoyens du secteur. Pascal Binet a toutefois assuré que la Municipalité serait à l’écoute. «Nous avons pu constater durant la rencontre qu’ils prennent très au sérieux l’environnement. De plus, si ça devient trop achalandé pour les citoyens, nous allons envisager davantage de mesures de sécurité. Les promoteurs ont aussi mentionné qu’ils n’auront pas le choix de construire au moins un autre chemin d’accès en raison des normes puisque présentement il n’y en a qu’un seul.»