Setlakwe : fermer pour mieux rouvrir
COMMERCE. C’est pour mieux rouvrir, selon un «nouveau modèle d’affaires», que la famille Setlakwe organise une vente de fermeture à son établissement du boulevard des Bois-Francs Sud dans le secteur Arthabaska.
Les grands placards publicitaires annonçant depuis quelques mois la fermeture de l’établissement donnent à penser que le magasin d’ameublement des frères Setlakwe disparaît du décor victoriavillois.
C’est loin d’être le cas, assure Gabriel Setlakwe.
Il dit que les démarches sont en cours auprès de la Ville de Victoriaville afin d’obtenir les permis devant mener au réaménagement du bâtiment. Mais le projet est encore trop embryonnaire, spécifie-t-il, pour donner plus de détails.
En avril, vraisemblablement, on devrait procéder à des rénovations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du 575, boulevard des Bois-Francs Sud.
C’est un nouveau magasin de meubles que les frères Mickael et Gabriel Setlakwe veulent créer à cette adresse, une succursale qui, par ses couleurs, peut s’apparenter à celle qu’ils exploitent déjà à Granby. «Mais en beaucoup plus grand», dit Gabriel Setlakwe.
Et si tout va comme ils le souhaitent, l’établissement offrirait vitrine tant sur le boulevard des Bois-Francs que sur la route 116.
Le départ du locataire Jeans Dépôt a forcé la réflexion des Setlakwe, la famille de commerçants originaire de Thetford Mines ayant installé son entreprise dans le marché victoriavillois il y a plus de vingt ans, avec Lise d’abord, dans le voisinage de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.
«Pas question de laisser le marché de Victoriaville, un marché dynamisant, une très belle région», souligne encore M. Setlakwe. «On a beaucoup voyagé et on a trouvé une autre formule pour mieux nous positionner dans le marché.»
Les Setlakwe sont propriétaires de l’immense édifice du 575, boulevard des Bois-Francs Sud. Gabriel ne cache pas que les frères auraient souhaité vendre l’édifice pour se concentrer sur leur magasin, l’édifice abritant plusieurs locataires comme le bar Tabou et le Marché du store.
Le marché immobilier n’étant pas très favorable pour ce genre de bâtiment, les Setlakwe en demeurent les propriétaires.