Lorenzo Élie Favilli pourra rester au Canada
Le cuisinier français Lorenzo Élie Favilli, qui était menacé d’expulsion du pays aujourd’hui, pourra finalement rester au Canada pour un minimum de deux ans et pourra également travailler, son permis de travail ayant lui aussi été prolongé.
C’est le député de Mégantic-L’Érable, Luc Berthold, qui a partagé la nouvelle lundi matin après avoir parlé au ministre de l’Immigration, Marc Miller, qui a pris la décision tard dimanche soir.
« Le ministre a donné un sursis de deux ans à M. Favilli après avoir pris le temps de prendre connaissance du dossier. Il a jugé qu’il était dans l’intérêt de la communauté de surseoir au départ de M. Favilli, mais il a indiqué qu’il ne donnerait pas plus détails sur les motifs », a commenté M. Berthold.
M. Berthold, qui s’est impliqué dans le dossier, a souligné qu’une de telles démarches n’auraient pu aboutir sans le mouvement populaire qui supporte Lorenzo. « Sans ce soutien, ça n’aurait jamais marché. »
Benoit Brais, membre des Chevaliers de Colomb de Saint-Ferdinand, qui a été le porteur de dossier devant les élus et la population, s’est dit soulagé pour son ami qui habite Saint-Pierre-Baptiste depuis deux ans. « Il était fou de joie après avoir appris la nouvelle. Il avait été tellement bien accueilli au Québec qu’il souhaitait demeurer. Il était tout simplement sous le choc de cette bonne nouvelle. »
Les Chevaliers de Colomb vont organiser une épluchette de blé d’Inde le 6 septembre prochain afin de remercier la population de son support.
Une conférence de presse se tiendra par ailleurs ce matin à 10 h 30 au belvédère de la marina de Saint-Ferdinand avec Benoit Brais, le député Luc Berthold, le maire de Saint-Ferdinand, Yves Charlebois, et Lorenzo Élie Favilli qui pourra s’exprimer.
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