« Les dents de l’amour » : un livre qui a du mordant
Ghislain Taschereau vient de lancer une toute nouvelle collection de livres intitulée « HillareCoquin ». Le premier titre, « Les dents de l’amour », se veut une histoire d’amour (le thème de la série) humoristique dans un univers où vampires et sous-dentés (les pas vampires) vivent leur vie (ou leur mort).
En entrevue téléphonique, l’écrivain originaire de Saint-Pierre-Baptiste et qui a fait son Cégep à Victoriaville, a expliqué que l’idée de cette collection lui venait d’un passage de « L’inspecteur Specteur », où il avait fait une parodie d’un roman Arlequin le temps de quelques pages. « Je me suis alors dit que ce serait intéressant de faire l’exercice pour un roman complet », a-t-il commencé. C’est ainsi que cette collection, dont le premier livre est disponible depuis peu en librairie, est née.
« J’ai déjà quelques titres en chantier dont le thème principal demeure l’amour », a-t-il indiqué. En effet, sept ou huit titres sont déjà déterminés dans différents contextes. Parce que si on peut croire que le thème de l’amour peut s’épuiser facilement, Ghislain Taschereau prouve le contraire. On pourra donc lire l’amour avec Frankenstein, Tarzan ou dans différents milieux comme celui du hockey, des journalistes, etc. Bref, de quoi occuper l’auteur pour quelques années. Et tout cela publié à sa maison d’édition, « Les Éditions de l’individu ».
Déjà, avec « Les dents de l’amour », il met la table et invite les lecteurs à passer un moment sympathique et drôle en compagnie des colorés personnages. Parce que dans ces livres, il ne recule devant rien, s’amusant même avec des concepts contemporains qu’il intègre comme les accommodements raisonnables qui sont, dans son cas, destinés aux vampires. « Je me suis beaucoup amusé. Je voulais aller au bout des règles du vampirisme », a-t-il indiqué.
Les lecteurs aussi s’amuseront à lire cette histoire de Draculotte, fille adoptive de Dracula qui est en amour avec Ericu, un sous-denté. Un amour dénoncé par les parents des principaux intéressés. S’ajoute Drâcontour, la demi-sœur, qui veut voler l’amour du beau Ericu et Djacula, un vieux jésuite pervers qui a changé de camp… Bref, de nombreux personnages à découvrir et voir évoluer avec un vocabulaire adapté à l’histoire.
« C’est un livre qui te permet d’oublier tout ce qui va de travers et t’offre une véritable évasion », promet-il. Parce que pour lui, et bien d’autres, la lecture permet de s’évader. « Chaque personne qui lit se fait le film de l’histoire. Ça lui permet d’être le réalisateur et c’est ce qui rend la littérature unique », estime celui qui a œuvré plusieurs années à la télévision ainsi qu’à la radio.
Maintenant, avec les livres, il a trouvé le moyen d’exprimer sa créativité sans les contraintes, exigences et coûts reliés au cinéma ou à la télévision. « Je renoue avec le plaisir de rire et de faire rire », dit-il encore. Pas de règles établies non plus dans son écriture qu’il qualifie d’instinctive. Les jeux de mots et les drôleries arrivent à brûle-pourpoint et viennent enrichir l’histoire. « Je me donne une liberté totale », ajoute-t-il.
Quant au prochain titre, pas de date avancée pour sa sortie, pour le moment. Ghislain profite du mois de novembre pour s’isoler et écrire, sept jours par semaine. « Ça devient grisant et ton histoire t’obsède », apprécie-t-il. Même qu’il pourrait étirer cette période d’un mois ou deux.
Pendant ces 30 jours, habituellement, il parvient à écrire environ 30 000 mots, l’équivalent d’un roman de sa nouvelle collection qui se veut un heureux mélange de légende, de traditions, d’histoire, d’humour, de coquinerie, de vocabulaire inventé, bref un amalgame heureux. « Il est possible, avec l’écriture, d’explorer un vaste territoire », apprécie-t-il.
On peut se procurer « Les dents de l’amour » en librairie ou découvrir les trois premiers chapitres à www.ghislaintaschereau.com.