Danielle Dussault en résidence d’écriture à Prague
L’auteure thetfordoise Danielle Dussault a effectué, au cours des mois de janvier et février, une résidence d’écriture à Prague en République tchèque.
Il s’agit d’un lieu offert à un écrivain pour qu’il puisse concevoir son travail à l’aide d’un projet qu’il soumet à un organisme qui le soutient en contrepartie. «Ma résidence s’est résumée à des activités de réseautage et à l’amorce d’un recueil de nouvelles», explique Mme Dussault.
Cette dernière avait donné, en juillet 2019, une prestation au Musée de la littérature tchèque. Des extraits de ses carnets et de son roman «La troisième personne» avaient alors été traduits par Zuzka Šťastná. Les deux femmes avaient alors offert une prestation conjointe lors d’une soirée publique.
«Par la suite, j’ai rédigé un projet de nouvelles sur les ponts que j’ai envoyé à la Maison de la littérature de Prague. Dans le cadre d’un appel de candidatures pour effectuer une résidence d’écriture, j’ai proposé ce projet comme fondation de travail. J’ai été sélectionnée parmi un lot de candidats potentiels pour séjourner dans la maison natale de l’auteur Kafka, mais finalement je me suis retrouvée dans l’appartement de l’écrivain Ladislav Mňačko, aujourd’hui décédé, mais qui a enrichi la littérature tchèque comme journaliste et dissident du régime soviétique», indique Mme Dussault.
Dans son projet d’écriture, l’auteure se penche sur les ponts et les correspondances entre les villes de Prague et de Québec. Celles-ci appartiennent au patrimoine de l’UNESCO. «Plusieurs villes font partie de ce réseau mondial et auront l’occasion de se rencontrer en septembre prochain à Prague. Mon projet consistait à écrire des nouvelles et à établir des activités de réseautage. J’ai collaboré à des prestations publiques à l’Institut français de Prague et j’ai fait une lecture de mon travail en cours au Palais Czernin du ministère des Affaires étrangères. Ma dernière prestation a eu lieu à la bibliothèque municipale de l’endroit où j’ai présenté deux extraits d’écriture. Ces passages ont été traduits par Mme Zuzka Šťastná, traductrice avec laquelle je travaille actuellement. L’animation a eu lieu en français, en anglais et en tchèque.»