Luc Berthold : le message conservateur positif résonne de plus en plus
Pour le député de Mégantic-L’Érable, Luc Berthold, le message ne peut être on ne peut plus clair : les conservateurs doivent être vus comme une alternative sérieuse pour les Québécois qui sont tannés d’un Justin Trudeau et de ses libéraux qui ne cessent de décevoir et qui ont connu leur pire session parlementaire.
M. Berthold dresse un bilan très positif et s’est dit fier du travail accompli par l’équipe des députés conservateurs du Québec au cours de la dernière session, qui s’est terminée par l’élection de Richard Martel dans la circonscription de Chicoutimi-Le Fjord.
«Le message conservateur positif d’Andrew Scheer résonne de plus en plus chez les Québécoises et Québécois, qui n’en peuvent plus de l’improvisation générale du gouvernement Trudeau», a souligné le député.
Ce dernier laisse toutefois entendre que la session s’est terminée sur une triste note avec la légalisation du cannabis. «Justin Trudeau a été incapable de tenir ses promesses en matière de finances publiques (son déficit sera trois fois plus élevé que ce qu’il avait promis), de réforme électorale et de la sécurité aux frontières, mais il a foncé tête baissée dans la légalisation de la marijuana, en bâillonnant l’opposition. À trois mois de la légalisation, aucun programme de prévention n’est en place et il y a une vague d’inquiétudes dans nos municipalités, dans nos entreprises, chez nos policiers», déclare le député.
M. Berthold entend profiter de l’été pour sensibiliser la population sur cet enjeu qui changera complètement le pays à compter du 17 octobre prochain. «Il n’y a pas de quoi être fier» illustre-t-il. «Mis à part les intérêts financiers des amis du parti libéral, je ne vois pas ce qui pressait autant d’aller de l’avant avec cette législation.»
Le député rappelle aussi que la session s’était amorcée par le voyage désastreux en Inde de Justin Trudeau. «Un voyage qui a coûté très cher aux Canadiens, environ 1,5 million $, mais qui a rapporté très peu, sauf des moqueries à l’échelle internationale.»
Gestion de l’offre
En tant que ministre du cabinet fantôme pour l’Agriculture et l’Agroalimentaire, Luc Berthold a continuellement demandé des comptes au gouvernement libéral afin de protéger les producteurs laitiers face à la menace américaine dans le dossier de l’ALENA qui pèse sur la gestion de l’offre. «Justin Trudeau et ses ministres disent protéger la gestion de l’offre quand ils sont au pays, mais le Premier ministre dit être flexible sur la question quand il est en entrevue aux États-Unis. Ce double discours n’a rien de rassurant», explique-t-il.
«C’est le dossier dans lequel je me suis le plus investi au cours de la dernière session parlementaire. Il est absolument nécessaire qu’on règle cette situation et qu’on en arrive à une entente avec les Américains sans mettre en péril la survie de nos fermes laitières. Personne ne sort gagnant d’une guerre commerciale avec les États-Unis», ajoute-t-il.
Un bon choix avec Andrew Scheer
La session a été très occupée pour le député, qui s’est vu confier la présidence du premier conseil général de l’aile québécoise du Parti conservateur du Canada. «Andrew Scheer m’a fait confiance et, avec une équipe formidable, nous avons réuni plus de 400 personnes en mai à Saint-Hyacinthe pour jeter les bases de notre action politique en vue de l’élection de 2019.»
«Les conservateurs ont fait le bon choix avec Andrew Scheer. Il fait confiance à ses députés du Québec et tient à s’assurer qu’ils aient bien leur place dans un prochain gouvernement conservateur. Il vient de promettre le rapport d’impôt unique pour le Québec. Il n’a pas l’intention de s’enfarger dans les fleurs du tapis quand viendra le temps de poser des gestes concrets pour donner des dents à la reconnaissance de la nation québécoise», indique M. Berthold fier que son chef ait également brisé un tabou en étant le premier chef du Parti conservateur à se présenter à l’émission Tout le monde en parle, et ce, malgré un français en cours d’apprentissage.
Des bons coups
Parmi les bons coups, Luc Berthold souligne les hommages rendus en Chambre au Festival de l’érable et à la collecte de sang La Samare. Les interventions en matière de commerce international, de défense de la région de Thetford et en faveur de la voie de contournement de Lac-Mégantic font partie des bons moments de la dernière session pour le député.
«Je n’hésite pas à me lever aussi souvent que je le peux pour défendre notre circonscription. D’ailleurs, je suis parmi les 15 députés (sur 338) qui ont pris la parole le plus souvent lors des débats à la Chambre des communes depuis mon élection en 2015».
Une tournée
Luc Berthold entame dès maintenant une tournée des municipalités de Mégantic-L’Érable, afin de valider son travail auprès de celles et ceux qu’il représente. «C’est la partie de mon travail que j’adore le plus», assure-t-il. «Un député doit rester présent dans son comté et parler avec les gens pour s’assurer de bien défendre leurs intérêts à Ottawa. C’est ce que je fais depuis le début, et c’est avec enthousiasme que j’amorce cette tournée. J’espère avoir la chance d’échanger avec le plus de citoyens possible.»
La question du cannabis, comme mentionnée précédemment, et de la gestion de l’offre seront au cœur de ces échanges tout comme ce que devrait faire un prochain gouvernement pour améliorer la situation.
Luc Berthold confirme qu’il sera des prochaines élections et estime qu’il est temps que les Canadiens accordent leur soutien à un gouvernement qui les place au centre de ses préoccupations et non un gouvernement qui place le gouvernement en avant comme c’est le cas actuellement avec les libéraux.