La Cour Suprême refuse d’entendre l’appel de Mario Godbout
Le Thetfordois Mario Godbout, qui purge actuellement une peine à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 13 ans pour avoir tué sa conjointe Josée Lauzon en 2011, a vu sa demande d’appel refusée d’être entendue par la Cour Suprême, le jeudi 18 janvier.
Pendant son procès devant jury en octobre 2015, Godbout avait finalement accepté de plaider coupable à une accusation réduite de meurtre au deuxième degré alors qu’il était accusé de meurtre au premier degré.
Il avait toutefois porté sa cause en appel afin d’obtenir un nouveau procès. Il reprochait à la juge d’avoir accepté le plaidoyer et de l’avoir déclaré coupable «sans avoir préalablement procédé à la dissolution du jury». En avril 2017, la Cour d’appel avait statué que Mario Godbout ne pouvait prétendre «à l’existence d’un quelconque préjudice puisqu’il s’agit là de conséquences juridiques normales découlant des choix qu’il a faits de plaider coupable».
La Cour Suprême a finalement fait connaître sa décision, jeudi, de ne pas revoir ce dernier jugement.
Rappel des faits
Josée Lauzon avait été retrouvée sans vie dans la chambre à coucher de son logement de la 8e rue à Thetford Mines, le 23 octobre 2011, après que Godbout ait informé les policiers du crime commis deux jours plus tôt. À leur arrivée, les agents avaient trouvé le corps de la victime qui gisait inanimée dans son lit. Lors du procès, il avait été possible d’apprendre que le couple s’était chicané à plus d’une reprise lors de la soirée du 21 octobre avant que la victime ne soit poignardée à quatre reprises alors qu’elle était couchée dans son lit.