Une marche à pas de tortue vers des candidatures paritaires en Chaudière-Appalaches
En cette période électorale, le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches souligne la lenteur de la progression vers la parité de la classe politique municipale dans la région.
Selon les données du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), l’on ne verra que 12,9 % de femmes briguer les postes de mairesses et 28,8 % les postes de conseillères, pour un portrait global de 26,4 % de candidates en Chaudière-Appalaches. Il est déjà donc possible de prédire que la parité ne sera pas atteinte.
En Chaudière-Appalaches, chaque élection, depuis 2005, a fait gagner à peine 1 % de plus de femmes candidates, tant globalement que pour les postes de conseillères et de mairesses. À ce rythme, cela nécessitera encore plusieurs générations avant de voir les municipalités de la région gouvernées autant par des femmes que par des hommes.
Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches et ses membres se questionnent. «Comment ce gouvernement, que l’on dit «de proximité», peut-il prétendre à ce titre si les femmes ne s’y retrouvent pas? Au regard des candidatures annoncées, il est légitime de se questionner sur les mesures prises socialement pour qu’il y ait un reflet de la diversité et une présence accrue des femmes en politique.»