Garder son nom, c’est faciliter la fusion
Tout le monde sait que la Ville de Disraeli aimerait bien être capable de taxer les gens de la paroisse pour payer leur déficit et leurs dépenses. Plusieurs stratagèmes ont été essayés au cours des dernières années pour avoir accès à notre portefeuille, mais sans succès.
L’équipe du maire Gosselin, aujourd’hui représentée par l’équipe Bourgault, s’est toujours tenue debout lorsqu’on nous exigeait de signer des chèques en blanc.
Dernièrement, nous avons découvert un nouveau stratagème dirigé par André Lavoie, leader contre le changement de nom qui est derrière l’équipe Patry. Lorsque l’équipe en place a voulu changer de nom pour faciliter les efforts de promotion de la municipalité, une coalition a été montée par M. Lavoie afin de préserver le nom actuel.
Quel motif se cache derrière cet acharnement? On sait que pour fusionner c’est beaucoup plus facile de fusionner deux villes avec le même nom que Bellerive et Disraeli. M. Lavoie qui a été un fonctionnaire provincial le sait très bien et joue son jeu d’une main de maître. Il soulève toujours les mêmes arguments, ça va coûter cher et notre identité.
Combien pensez-vous qu’une fusion va nous coûter? Au lendemain des fusions, la valeur de toutes les résidences de la paroisse diminuerait de façon significative et nos taxes annuelles municipales pourraient doubler et même tripler. On parle de pertes de plusieurs millions de dollars pour l’ensemble des citoyens. Pour ce qui est du nom, comment voulez-vous bâtir une identité quand même le monde de Thetford Mines ne fait pas la différence entre la ville et la paroisse?
Comment pouvez-vous espérer créer un plan de développement touristique avec le même nom que la municipalité d’à côté et vous différencier? Mais ça M. Lavoie, vous le savez, c’est juste que vous aviez besoin d’un sujet émotionnel pour les élections afin de placer vos pions au conseil pour nous ramener les fusions par la porte d’en arrière avec vos amis de la ville.
Georgette Gazaille
Bellerive