Nouvelles accusations à l’endroit de Marc Couture
Marc Couture a de nouveau été arrêté, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, relativement à un crime de nature sexuelle. Le Thetfordois de 21 ans avait déjà un dossier devant la justice pour des accusations en semblable matière.
«Les premiers éléments d’enquête recueillis ont fait comprendre aux policiers que le suspect aurait communiqué avec une fille d’âge mineur par le biais d’un ordinateur afin d’obtenir des services sexuels de sa part moyennant rétribution en argent. Les policiers se sont rendus au lieu de rendez-vous fixé par le suspect avec la potentielle victime et ils ont procédé à l’arrestation d’un adolescent agissant au nom du suspect», a relaté le responsable des affaires publiques et relations communautaires à la Sûreté municipale, Yves Simoneau.
L’adolescent a été libéré sous promesse de comparaître assortie de diverses conditions.
Quant à Marc Couture, il a comparu au palais de justice de Thetford Mines dans l’après-midi du vendredi 13 octobre sous des accusations de leurre informatique envers une personne de moins de 18 ans et bris d’engagement (3 chefs). À la suite de sa comparution, il a été conduit au Centre de détention de Québec et son retour au palais de justice de Thetford Mines est prévu le jeudi 19 octobre.
Rappelons qu’il avait été accusé, le 12 mai dernier, de quatre chefs pour avoir obtenu, moyennant rétribution, les services sexuels d’une personne âgée de moins de 18 ans, de deux chefs pour avoir proféré des menaces et de deux chefs d’utilisation d’une fausse arme à feu lors de la perpétration d’un acte criminel. Il a également été accusé de plusieurs chefs de leurre envers une dizaine de présumées victimes.
Lors de son retour en Cour le 26 septembre dernier, le Thetfordois avait indiqué qu’il devrait plaider coupable, sans mentionner les accusations sur lesquelles il avait l’intention d’enregistrer son plaidoyer. La suite des procédures dans ces dossiers était prévue le 13 novembre prochain.
«Il y a eu émission d’une ordonnance de non-publication lors de la comparution de l’accusé. C’est pourquoi le Service de police n’émettra pas d’autres commentaires dans ce dossier afin de protéger l’identité de la victime, qui est une personne différente par rapport au dossier du mois de mai 2017», a conclu le sergent Simoneau.