Descente de la Journée Trippante : «beaucoup trop tôt pour s’alarmer»

La 34e descente de la rivière Saint-François dans le cadre de la Journée trippante de Disraeli est pour l’instant toujours prévue pour le 9 juillet. Le président de l’événement, Sylvain Goulet, confirme d’ailleurs que les inscriptions vont bon train, malgré les rumeurs entourant son annulation.

«C’est beaucoup trop tôt pour s’alarmer parce qu’il reste cinq semaines avant la descente. Il faut comprendre que ce n’est pas l’organisation qui décide d’ouvrir le barrage, mais le Centre d’expertise hydrique du Québec (CEHQ).  Si jamais le lac demeurait à ce niveau, je serai en communications avec eux au début juillet et une décision sera prise. Nous ne sommes toutefois pas nerveux. Il suffit d’une bonne période de pluie pour que l’eau remonte à un niveau raisonnable», soutient M. Goulet.

Plusieurs croient que la descente cause une baisse importante du Grand lac Saint-François. Cependant, selon le président, il ne s’agit que de quelques centimètres. «Il y a des chiffres épouvantables qui sont colportés. Encore hier, on me confirmait au CEHQ que l’ouverture des vannes faisait baisser le niveau de trois à cinq centimètres seulement.»

De son côté, Michel Lamontagne de l’Association du Grand lac Saint-François Secteur Sud signale que le ministère de l’Environnement leur a mentionné que si ça ne revenait pas à la normale, le barrage ne serait pas ouvert pour la descente.

Il semble aussi que l’événement ne serait pas possible sans l’ouverture des vannes puisqu’actuellement, le débit d’eau est de 7,2 mètres cubes par seconde. «Nous demandons un débit de 65 mètres cubes pour la descente, ce qui permet à l’eau de monter suffisamment pour que les participants puissent passer au-dessus des roches. C’est sûr que nous ne pouvons pas faire l’activité avec le débit d’eau actuel. Nous sommes toutefois certains que ce sera réglé pour le 9 juillet», conclut M. Goulet. 

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