Un septième ouvrage pour l’auteure Julie Nadeau

La Thetfordoise Julie Nadeau figure parmi les auteurs de la collection Prédateurs publiée par les Éditions Corbeau. Cette série, de type thriller/horreur 18+, prévoit un total de huit tomes. 

L’histoire commence lorsque les restes du convoi 729 sont retrouvés en bordure de la route 138, à proximité de Saint-Siméon, alors qu’un violent orage sévit. L’autobus qui transportait 18 des plus dangereux meurtriers du pays a été renversé et éventré. À l’intérieur, les corps des gardiens et du chauffeur sont retrouvés sans vie, tandis que les prisonniers semblent s’être tous évadés.

Les lecteurs seront donc invités à suivre leurs aventures dans chacun des huit romans. Bien que l’introduction soit identique, les périples diffèrent les uns des autres. « C’est une idée originale de l’auteur David Bédard. Il a approché quelques personnes pour réaliser ce projet. Je suis la seule femme du groupe. Jusqu’à présent, trois tomes sont disponibles et deux autres sont prévus à l’automne, pour éventuellement se rendre jusqu’à huit », a mentionné Mme Nadeau au Courrier Frontenac.

Son tome s’intitule La rose noire, qui est le surnom de la seule prisonnière du convoi. « C’est une femme d’une quarantaine d’années qui a été condamnée à vie pour avoir commis 16 meurtres sanglants. Elle a tué autant d’enfants que d’adultes pour une seule et unique raison liée à son fils », a-t-elle souligné.

Son personnage, tout comme les sept autres de la collection, n’aura pas la tâche facile. « On se rend compte assez vite que l’accident d’autobus a été orchestré. Les prisonniers ont tous reçu, lors de leur libération, un bout de carton sur lequel il est inscrit la mission qu’ils doivent accomplir. Le but de ma prisonnière est de se rendre à Stanstead, qui est à quelques heures de route. Durant le trajet, des retours dans le passé expliquent pourquoi elle a commis ces meurtres. On s’entend pour dire que c’est une série assez difficile à lire puisque plusieurs scènes sont très détaillées. C’est pour un public averti. Nous sommes loin d’une histoire d’amour », a précisé Julie Nadeau.

UNE EXPÉRIENCE ENRICHISSANTE

C’est la première fois que l’auteure thetfordoise a l’occasion de travailler avec une maison d’édition. « Ce fut extrêmement enrichissant, mais très différent puisque tu cèdes tes droits d’auteur. Ayant connu l’autoédition, il y a des choses que j’ai trouvées plus difficiles dans le sens où je ne pouvais pas être maître de mon œuvre à 100 %. Par contre, le côté positif est que nous nous retrouvons dans toutes les librairies du Québec et même dans les magasins Walmart, car les maisons d’édition ont un grand réseau de distribution. De plus, j’aurai accès aux différents salons du livre. Pour moi, cela sera très bénéfique puisque les gens pourront découvrir en même temps mes autres romans. »

Mme Nadeau s’est dite ouverte à tenter de nouveau l’expérience, mais souhaite également conserver son indépendance. « Je ne mettrai pas mes projets personnels en autoédition de côté parce que j’aime beaucoup la liberté que cela m’apporte. D’ailleurs, je travaille présentement sur la suite de mon roman Mission : tuer Hitler, qui devrait sortir à l’automne », a-t-elle conclu.