L’Unicanvas divise ses deux matchs

L’Unicanvas de Thetford avait la chance de terminer le week-end avec une fiche supérieure à .500 pour la première fois de la saison, mais les Jets de Montréal sont venus jouer les trouble-fêtes en l’emportant 4-1, dimanche, au stade Desjardins. Par la même occasion, ils ont mis fin à une séquence de trois victoires consécutives des Thetfordois.

Texte de Pierre Nadeau

Les visiteurs ont inscrit leurs quatre points dès leur premier tour au bâton, mais les locaux ont été incapables d’effectuer une remontée. « Ce furent quatre points plates en première manche. Michel (Simard) s’est repris dans les six manches suivantes où il a été intouchable. Ça fait deux excellents matchs qu’il lance en une semaine contre Montréal et on ne l’a pas appuyé offensivement », a mentionné Dany Girard.

Quant au fait de jouer au-dessus de la barre de .500, le numéro 20 n’est pas inquiet. « On n’est pas déçus de notre défaite. On a bien joué défensivement et au bâton, on a été moins opportunistes, mais notre offensive va bien, c’est juste qu’aujourd’hui (dimanche), on n’a pas été capables de créer des choses pour inscrire des points. »

Michel Simard a commenté cette première manche difficile. « C’est toute la capacité en début de match de contrôler les dommages, une chose qui n’a pas été faite malheureusement. C’est un petit effort ou un petit ajustement à faire qui te permet de rester dans la partie, parce que ça part vraiment mal pour ton club quand tu te retrouves en déficit de 4-0 en première manche. »

Après avoir cédé deux simples consécutifs à la suite de deux retraits en deuxième, le vétéran lanceur a retiré les 14 frappeurs suivants. Il a lancé un match complet en n’allouant aucun but sur balles et a retiré sept frappeurs sur des prises.

VICTOIRE CONTRE LE BROCK

Vendredi, l’Unicanvas a inscrit six points en troisième manche pour l’emporter 12-3 sur le Brock de Drummondville. Dans cette manche, les gagnants ont cogné sept coups sûrs en ligne. « Nos frappeurs vont bien. Que ce soit du premier au neuvième, d’un match à l’autre, tout le monde met l’épaule à la roue et les gars voient bien la balle », a indiqué Renaud Desjardins.

L’entraîneur, qui évoluait au premier but pour l’occasion, a connu son meilleur match offensif de la saison avec deux simples, un ballon-sacrifice et trois points produits. À sa première présence avec les buts remplis, il a cogné la balle à la clôture au champ centre. « Je me suis fait voler un grand chelem. Le voltigeur a sauté pour me voler un circuit, mais en tant que joueur, ça fait du bien. Ça faisait longtemps que je n’avais pas bien frappé comme ça. »

Un autre qui a participé à l’attaque de 18 coups sûrs est Enrico Roy avec deux simples en trois présences au marbre. Lors de ses trois derniers matchs avant celui de dimanche, il frappait pour une moyenne de .615 (8 en 13). « C’est une question de mental, a-t-il précisé. Je frappais avec des gants et à un moment donné, je les ai oubliés dans le vestiaire. Je me suis mis à frapper et ç’a fonctionné. Depuis ce temps, je frappe sans gants », a ajouté le joueur d’avant-champ pour expliquer ses récents succès au bâton.

Stéphane Pouliot, avec trois coups sûrs, Marc-Antoine Perron-Rousseau, Samuel Pearson et Johnuelle Ponce, avec chacun deux, ont aussi participé au festival offensif. Pour ce qui est de Ponce, son circuit était son quatrième à ses trois derniers matchs. Pedro Osorio a mérité la victoire. Il a accordé trois points, dont un seul était mérité, en cinq manches. Jonathan Paquet est venu fermer les livres avec quatre retraits sur des prises en deux manches.

PROCHAINS MATCHS

L’Unicanvas reprendra l’action jeudi en visitant le Cactus à Victoriaville. Samedi, il recevra la visite du Big Bill de Coaticook à 13 h et le lendemain, dimanche, ce sera au tour des Guerriers de Granby de se présenter au stade Desjardins sur le coup de 18 h.