Décès de Brian Mulroney : « Un grand politicien nous quitte », réagit Luc Berthold
Le député conservateur du comté fédéral de Mégantic-L’Érable, Luc Berthold, a réagi au décès du « p’tit gars de Baie-Comeau », Brian Mulroney, qualifiant l’ancien premier ministre du Canada comme l’un des derniers grands politiciens d’une époque où la politique était très active au Québec.
« C’est un homme qui a fait beaucoup de choses, notamment pour le Québec, en travaillant très fort pour essayer de ramener la province dans le giron de la constitution canadienne (on sait que cet accord a finalement échoué à être ratifié) », d’expliquer M. Berthold
Le député admire celui qui, d’abord jeune ouvrier, s’est rendu ensuite jusqu’à occuper la plus haute fonction au pays. « Il connaissait bien le Québec et en même temps il avait réussi à faire sa place au Canada et dans le monde. Il a toujours gardé en mémoire ses origines. »
Pour le pays, M. Berthold retient entre autres deux faits marquants de la carrière de M. Mulroney. « L’accord de libre-échange a été très important pour notre région. C’est majoritairement à cause de cette entente que M. Mulroney avait signée avec les États-Unis qu’on a pu voir toute une série de petites entreprises se développer chez nous. »
Le député rappelle également le rôle important qu’a joué l’ancien premier ministre dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud pendant son mandat. « Tout cela démontre qu’il avait des valeurs économiques et sociales très importantes. »
Le député de Mégantic-L’Érable mentionne qu’il a eu l’occasion de rencontrer M. Mulroney à deux reprises. « J’avais eu l’occasion d’échanger quelques mots pour une première fois avec lui lors du lancement d’un livre où on parlait de sa carrière. »
Puis, l’occasion s’est présentée de nouveau lors d’une activité politique en 2021 à Orford où M. Mulroney était venu appuyer le candidat conservateur de la place. « J’avais eu l’occasion cette fois-là de jaser quelques secondes avec lui. C’est un gars qui était facile d’approche, qui aimait parler et aussi poser des questions. Dans le p’tit peu de temps qu’on a été ensemble, il avait réussi à me faire quelques blagues. C’était un bon humain avec beaucoup de charisme. Ça fait un grand vide quand un homme de cette envergure nous quitte », de conclure M. Berthold.