Luc Berthold déplore le projet de loi C-5
Le député de Mégantic-L’Érable, chef adjoint de l’Opposition officielle et lieutenant politique pour le Québec, Luc Berthold, dénonce l’attitude nonchalante des libéraux envers la sécurité publique, laquelle risque d’encourager les bandits à poursuivre leur carrière criminelle.
«L’objectif du projet de loi C-5, déposé par le gouvernement libéral, prévoit la réduction ou encore l’élimination complète des peines minimales obligatoires pour des infractions liées aux armes à feu», explique le député Berthold.
«Récemment, trois fusillades ont eu lieu à Laval et un homme a été abattu en plein jour à Montréal. Le Service de police de Laval (SPL) a affirmé que les criminels sont impulsifs et désordonnés. Pendant ce temps, que fait le gouvernement libéral ? Il propose d’abolir les peines minimales obligatoires. Le projet de loi C-5 va faire en sorte que les tentatives de vols qualifiés avec armes à feu, de décharger une arme à feu avec intention, ou encore posséder une arme à feu interdite, ne seront plus passible de peines minimales. C’est simple! L’approche libérale vise à permettre aux criminels armés de continuer à se promener librement dans les rues», affirme Luc Berthold.
Les policiers et les experts disent carrément que ce projet de loi sera néfaste pour la sécurité publique, en plus d’encourager les criminels à commettre d’autres crimes.
«C’est stupéfiant quand on songe à l’augmentation significative de la violence des gangs armée dans la métropole et les banlieues et que les familles se sentent de moins en moins en sécurité, que le gouvernement fédéral, avec l’appui du Bloc québécois, envisage de faire passer une loi qui va empirer la situation. Pourquoi le gouvernement libéral et le Bloc québécois mettent-ils les criminels en priorité quand la sécurité des citoyens est directement menacée ? Les conservateurs du Canada ont toujours soutenu, et soutiendront toujours, les politiques de bon sens en matière d’armes à feu. Nous continuons d’exiger au gouvernement de prendre des mesures pour rendre nos villes plus sécuritaires, tout en arrêtant de prioriser les criminels», conclut Luc Berthold.