Louise Marchand sera candidate pour le Parti Québécois dans Lotbinière-Frontenac
Le Parti Québécois (PQ) a annoncé la candidature de Louise Marchand dans le comté de Lotbinière-Frontenac lors des élections provinciales prévues à l’automne. Originaire de Val-des-Sources (anciennement Asbestos), cette fille de mineur réside dans le secteur de Lotbinière depuis près de 20 ans.
En entretien avec le Courrier Frontenac, elle a mentionné avoir un fort intérêt pour la politique depuis longtemps. « J’ai été militante pendant plusieurs années. Je suis une péquiste, une souverainiste et une indépendantiste dans l’âme. Je l’ai toujours été, même lorsque j’étais au secondaire à l’époque du premier référendum. »
Il s’agira toutefois de sa première campagne électorale. Mme Marchand a travaillé pendant 35 ans à l’Agence canadienne d’inspection des aliments à titre d’inspectrice et superviseure au niveau des semences, engrais, pesticides et aliments du bétail. « L’agriculture, c’est mon dada. J’ai étudié à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec à Saint-Hyacinthe. J’ai été finissante en 1987 et j’ai toujours œuvré dans ce domaine », raconte celle qui a aussi fréquenté pendant un an le Cégep de Thetford et qui a de la famille dans la région.
Bien qu’elle admette que ce secteur d’activité vient davantage la chercher, si l’on compare à celui de l’amiante, la future candidate entend travailler en concertation avec les milieux, consulter la population et aller à la rencontre des gens. Elle a d’ailleurs pu avoir un échange avec le maire de Thetford Mines, Marc-Alexandre Brousseau, afin d’être mise au fait des différentes problématiques liées au dossier de l’amiante.
« La mise en place d’un observatoire scientifique neutre me parle beaucoup. Je crois que nous sommes capables de faire quelque chose en utilisant la science. Si l’on encapsule les résidus amiantés, il y a moyen de travailler de façon sécuritaire. Il y a des matières dangereuses dans beaucoup d’autres sphères qui sont manipulées, manipulables et quand même utilisables », a-t-elle dit.
Par ailleurs, Louise Marchand affirme connaître et comprendre les enjeux des jeunes parents, l’importance de la conciliation travail-vie familiale, de la santé physique et mentale ainsi que de l’accessibilité au logement.
En ce qui a trait à la pénurie de main-d’œuvre, elle indique que sa formation politique présentera un plan au cours des prochaines semaines. « Plusieurs idées peuvent être développées. Je viens de commencer, mais je sais qu’il y a des choses qui s’en viennent. C’est un sujet important. »
Notons que la candidature de Mme Marchand est saluée par le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon. Il se dit heureux de l’accueillir dans son équipe à l’approche de la campagne électorale. « Forte de son expérience en agriculture, elle sera en mesure de présenter nos propositions concrètes et tangibles pour le monde agricole. En ce sens, notre projet d’indépendance nous permettra d’acquérir tous les outils et les leviers pour travailler à atteindre notre souveraineté alimentaire. »