Quelques allègements… mais les zones rouges demeurent
Le premier ministre du Québec François Legault a annoncé que la majorité des régions en zone rouge le resteront le 22 février malgré que la situation liée à la COVID-19 s’améliore un peu partout en province. Seule la région de l’Outaouais passera au palier orange la semaine prochaine.
« Les choses s’améliorent, mais la pandémie n’est pas finie. Il y a encore des risques importants pour les Québécois, en particulier au cours des prochaines semaines. Plusieurs raisons nous portent à être prudents », a affirmé François Legault.
Ce dernier a énuméré quatre raisons derrière la décision de maintenir les zones rouges, soit les hospitalisations et le délestage encore élevés au Québec, l’épuisement du personnel de santé après 11 mois de pandémie, le variant britannique du virus, plus contagieux, qui pourrait amener une explosion des cas en quelques semaines, ainsi que la semaine de relâche. Le gouvernement et la santé publique veulent éviter les rassemblements en conservant la plupart des mesures en vue du congé scolaire.
Québec permettra néanmoins quelques allègements. Les cinémas pourront en effet rouvrir leurs portes le 26 février, ainsi que les arénas pour le patinage libre et les piscines. Ces activités ne pourront être pratiquées qu’en bulles familiales. Les loisirs extérieurs en zones rouges pourront se faire avec un maximum de huit personnes, comparativement à quatre auparavant. Rappelons que les musées et les bibliothèques sont ouverts depuis la semaine dernière.
Par ailleurs, François Legault a affirmé qu’il était possible de louer un chalet ou une chambre d’hôtel hors de sa région, mais que cela n’était pas idéal. Il a demandé aux gens de respecter leur bulle familiale s’ils le font. Les policiers effectueront une surveillance accrue des endroits de tourisme pour s’assurer que les consignes soient suivies. Les restaurants resteront quant à eux fermés et le couvre-feu est maintenu.
Le premier ministre a également averti les Québécois que ce n’est pas une bonne idée de faire garder les enfants par les grands-parents lors de la semaine de relâche étant donné leur vulnérabilité face au virus. Il a demandé aux employeurs d’accommoder les personnes ayant des enfants qui seront en congé du 1er au 5 mars.